Grandes écoles Vs Covid-19 : l'expérience étudiante, priorité de l'année

Après ces 18 mois où la vie associative, sportive et festive des étudiants a tant manqué, tout redémarre. Le bien-être est à l’honneur dans l’enseignement supérieur, loin devant les autres sujets.

Centre Wellness pour cajoler les étudiants à la Neoma Business school.
Centre Wellness pour cajoler les étudiants à la Neoma Business school.

    D’habitude, à la rentrée, les formations mettent en avant leur excellence académique ou leurs nouveaux partenariats internationaux. Cette année, c’est l’importance du bien-être étudiant qui saute aux yeux de tous, et tout le ‘hors scolaire’ : sport, culture, santé bien sûr, et belles soirées. Avec un mot devenu commun pour parler d’une vie qui ne se limite pas aux cours, l’expérience étudiante.

    Bien-être exigé

    Exemple de cette transformation à Neoma Business school, dont le centre Wellness, créé il y a plusieurs années, est devenu central. Ses activités sont diverses, de l’écoute psychologique aux centres de soin administrés par des infirmières, en passant par des ateliers dédiés aux émotions, gestion du temps, Qi Gong… Encore faut-il les faire connaître. En cette rentrée, Neoma réunit quelques stands sur ses trois campus (Rouen, Reims, Paris), pour parler addictions, prévention des risques numériques, le tout accompagné d’un vélo à smoothies pour qui aimerait se requinquer (en faisant du sport), et d’un masseur qui saura enseigner aux étudiants quelques bons gestes pour se sentir bien dans leur corps.

    « Je suis ravi de présenter à nos étudiants toutes ces dimensions. Ils n’ont pas toujours idée des ressources que l’école met à leur disposition », explique Matthieu Lucas, directeur de la vie associative et du centre Wellness de Neoma. Ce jour-là, tandis qu’une étudiante profite de l’expertise du maître-masseur, d’autres parlent cyber-usages et temps passé sur un écran ; l’association Addiction France parle des produits dangereux et propose aux étudiants de servir eux-mêmes des verres pour leur montrer qu’ils sont loin du volume recommandé… « Nous faisions déjà tout cela avant la pandémie, explique Matthieu Lucas. Aujourd’hui, c’est peut-être plus simple car chacun est convaincu de l’importance de se sentir bien dans son corps et son esprit pour étudier. Cela donne un nouvel éclairage à notre travail. »

    Contraintes légères

    Place à l'autre versant du bonheur : la nuit. « Nous préparons notre weekend d'intégration, qui n'a pas pu avoir lieu l'année dernière. C'est un immense soulagement », confie Noa Bensaid, vice-présidente du BDE de la Web School Factory. Comme il est organisé hors de l'école, la pass sanitaire sera exigé. En dehors de cela, plus question de jauge ou autres contraintes si complexes à mettre en place. « Nous faisons très attention au respect des gestes barrières. Sinon, plus rien ne nous empêche d'organiser nos évènements, surtout que la grande majorité des étudiants sont vaccinés », note Noa. La soirée d'Halloween approche et les idées fusent. « Tout le monde veut venir. Les étudiants nous font confiance, tous ont envie de vivre de bons moments ensemble. » Et pour une fois, tout le monde les comprend.

    Retrouvez mardi 26 notre Dossier Le Parisien Etudiant spécial rentrée en kiosque et sur notre site.

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