"Top et Flop 2014" des métiers du digital, de l'informatique et des télécoms

Le cabinet de recrutement Clémentine, spécialisé dans les métiers du « web », présente pour la seconde année, sa sélection des postes les plus en vogue… ou en déclin.

"Top et Flop 2014" des métiers du digital, de l'informatique et des télécoms

    Le secteur du web et du digital évolue très vite avec les avancées technologiques et nouveaux usages (mobile, réseaux sociaux, cloud, big data...) et les métiers et besoins en recrutement évoluent aussi suivant ces nouveaux enjeux...

    Le cabinet de recrutement "Clémentine" référent dans la recherche de profils « IT », « web » ou « telco’ » a compilé l’ensemble des postes et métiers pour lesquels ses consultants ont été sollicités tout au long de l'année, pour dresser un panorama des profils les plus recherchés par les entreprises du secteur. Voici leur résumé de l'année 2014 au travers de 10 fiches de postes.

    Métiers en hausse (Top 5 – 2014)

    1.Data scientist (confirmation 2013/2014)

    Le métier star, né de la vague du Big data ! Le data scientist construit des algorithmes pour analyser les données et en tirer des recommandations business : marketing, vente… Il possède, tout à la fois, des compétences en mathématiques et en statistiques ; il sait programmer, et a une forte compréhension des enjeux commerciaux. Bref, il sait tout faire, et on se bat pour le recruter.

    Salaire moyen : de 40 000 à 75 000 euros voir plus selon le niveau d’expérience professionnelle

    2. Product Manager (new !)

    Quand on entend parler de Product Manager (ou de Product Owner), on pense bien souvent « Chef de Produit. » Il ne s’agit pourtant pas de marketing… alors qu’est-ce qu’un (bon) Product Manager ? Tout simplement le véritable trait d’union entre les directions métiers et le département technique. Il participe à la coordination des projets et des équipes et possède une excellente connaissance de son marché. Il encadre les développeurs avec l’aide d’un « Lead Technique » et s’appuie sur des méthodes de développement « agiles. »

    Salaire moyen : de 40 000 à 70 000 euros selon le niveau d’expérience professionnelle

    3. Ingénieur (big) data (new !)

    Ce métier est issu d’une évolution des nouvelles technologies associée à l’émergence des plateformes de Big data, grâce auxquelles il est désormais possible de collecter et de traiter des données jusqu’alors éparses et multiples : les comportements des consommateurs en ligne, les échanges téléphoniques, leur localisation, etc. Les nouvelles technologies permettent désormais d'analyser finement ces comportements. L’ingénieur data va « construire le chemin » pour aller chercher l’information, ainsi que la base de données destinée à son stockage. Les compétences requises pour exercer ce métier sont principalement de deux ordres : informatique (programmation en environnement open-source) complétée d’une parfaite connaissance des nouvelles infrastructures (Hadoop notamment).

    Salaire moyen : de 40 000 à 75 000 euros voir plus selon le niveau d’expérience professionnelle

    4. Growth Hacker (new !)

    Ce métier se retrouve essentiellement dans le milieu prolifique, dynamique et novateur des start-up. Le Growth Hacker évolue au sein du web et en tire toutes les opportunités pour assurer le bon développement de l'entreprise. En observant les flux entrants et sortants, l'empreinte laissée sur les « social media » ou en analysant les requêtes des moteurs de recherche, le Growth Hacker comprend et fidélise le consommateur. Celui-ci doit donc faire montre de connaissances pointues et spécifiques dans son secteur ou dans son domaine d’intervention. A la croisée des chemins entre le développement et le marketing, le Growth Hacker tente d’appréhender au mieux son environnement, d’analyser finement les flux de données dans le but d'optimiser chaque procédé.

    Salaire moyen : 35 000 euros pour les profils juniors

    5. Architecte Cloud Computing (new !)

    Le Cloud Computing offre, à qui en a les talents, un environnement performant, flexible et virtualisé. Encore faut-il pouvoir en user avec efficacité ? C'est là que l’Architecte Cloud Computing entre en scène. Il élabore les fondations structurelles sur lesquelles les techniciens, ingénieurs, développeurs vont plancher. Puis il définit l'environnement de travail en intégrant les besoins de chacun. L'architecte doit être en mesure de prendre un recul suffisant pour pouvoir aborder les aspects fonctionnels liés aux besoins métiers.

    Salaire moyen : de 45 000 à 60 000 euros selon le niveau d’expérience professionnelle

    Métiers en baisse (Flop 5 – 2014)

    Ici, pas de réels changements par rapport à l'année dernière. Les métiers liés aux réseaux traditionnels restent en fort déclin ; un recul en partie due aux difficultés actuelles des opérateurs (entraînant une baisse sensible de leurs besoins de recrutement) et également à l'arrivée de nouvelles technologies rendant obsolètes certaines compétences, hier encore, clés.

    1. Architecte réseaux (confirmation 2013/2014)

    Après avoir eu le vent en poupe dans les années 2000, l'architecte des réseaux traditionnels est aujourd'hui peu recherché. Le déploiement des réseaux (notamment 3G/4G) étant en grande partie terminé, les entreprises n'ont plus besoin de ces profils qui doivent désormais se « contenter » de maintenir ou d’optimiser les réseaux existants, d’autant que les sociétés se tournent de plus en plus vers des réseaux « virtuels. »

    2.Technicien télécoms & réseaux (confirmation 2013/2014)

    Les nouvelles technologies de communication et le « tout IP » ont porté un rude coup à ce métier dont la mission principale consiste à veiller au bon fonctionnement des réseaux de l'entreprise. Mais l'installation physique des réseaux matériels subit de plein fouet la virtualisation toujours plus grande de ces derniers. De plus, la stabilité et la performance des infrastructures déjà en place amenuisent leur rôle et le restreignent en grande partie à un travail de maintenance.

    3. Chef de projet télécom (confirmation 2013/2014)

    2014 n'a pas été une année facile pour les opérateurs télécoms en France. Leurs investissements ont été réduits de 28,1% par rapport à l'année précédente. En conséquence, les projets ont diminués et se portent surtout sur les nouvelles technologies. Il en résulte une baisse importante des demandes concernant ce type de poste.

    4.Ingénieur réseaux traditionnels (new !)

    Même s’il s’agit d’être ici plus nuancé, le besoin des entreprises pour ces profils est également moins important. Les entreprises préfèrent en effet investir vers le Big data, le cloud ou la sécurité comme relais de croissance. De plus, avec l’arrivée de multiples technologies, ces ingénieurs doivent impérativement s’adapter à l’évolution de leur métier. Ceux qui développeront des compétences liées aux nouvelles technologies et aux réseaux hybrides pourront se positionner et accroître leur employabilité.

    5. Développeur (développements basiques)

    Certes, les langages .Net, Java, J2EE, ABAP restent en vogue et les entreprises continuent de rechercher des développeurs sachant les maîtriser. Mais au-delà du code pur, les sociétés attendent davantage de ces profils, notamment sur la faisabilité des projets ou sur les choix techniques engagés. Les développeurs effectuant des développements basiques ne sont donc plus du tout prisés par les organisations qui ont tendance à externaliser et à offshoriser ce type de prestations (en Inde, Chine...). L’Inde, connu pour ces nombreux centres de développement ABAP (langage de SAP). Pas d’autres choix alors que de monter en compétence pour conserver son emploi.

    Cet état des lieux est issu d'une agence de recrutement spécialisée, à confirmer et compléter donc, mais propose des tendances observées et confirmées par d'autres acteurs. En tout état de cause, le secteur évolue rapidement, ce qui en fait, pour beaucoup de jeunes dip' ou candidats, un secteur attractif car ouvert à beaucoup d'opportunités. Le mot d'ordre est la flexibilité et la polyvalence pour s'adapter à tous les changements à venir du secteur.

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