Chapelle de Gillons

Mentionnée dès 1155 sous l’appellation de Sainte Marie de Gillons, l’église romane du prieuré de Gillons dépendait de l’abbaye bénédictine de Montmajour, près d’Arles. La paroisse de Gillons est créée au XIVe siècle et les seigneurs de Clérivaux y avaient leur chapelle seigneuriale. Des découvertes archéologiques sous cette chapelle laissent voir les fondations d’une première église paléochrétienne. Par ailleurs, la cuve baptismale est posée sur un chapiteau gallo-romain et sous la nef, on peut voir une pierre tombale proto celte. A la fin des guerres de religion, en 1568, l’église est une première fois entièrement ruinée. Réparée à plusieurs reprises, l’église est vendue comme bien national en 1791, suite à la Révolution et la paroisse disparait. Gillons et Saint Jean d’Octavéon sont réunis au sein d’une seule et même paroisse, « Châtillon Saint Jean ». Néanmoins, le curé de Saint Jean continue à y célébrer l’office à l’occasion jusqu’en 1952, date à laquelle un violent orage de grêle détruit la toiture. Restaurée avec beaucoup d'attention et de respect par Pierre et Anne Josquin, cette chapelle est ouverte tous les samedis après-midi de Pâques à la Toussaint, et l'association "Pour Gillons" propose des programmes culturels réguliers de grande qualité.