Le 6 avril 1944, la Gestapo de Lyon, sous le commandement de Klaus Barbie, arrête quarante-quatre enfants et leurs sept éducateurs, tous juifs, qui avaient trouvé refuge dans une maison à Izieu (Ain). Dans les semaines qui suivent, quarante-deux enfants et cinq adultes trouveront la mort dans le camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau. Deux adolescents et le directeur de la maison d'Izieu, Miron Zlatin, seront fusillés en Estonie. Léa Feldblum sera l'unique survivante. En déplacement dans le midi de la France, la directrice, Sabine Zlatin, échappe à l'arrestation. De retour à Izieu, elle récupère des lettres et des dessins des enfants. Deux bâtiments sont aujourd'hui ouverts à la visite : le grange et son extension présentent le contexte historique des événements autour de 3 thèmes ("Pourquoi des enfants juifs à Izieu?" ; "De Nuremberg à la Haye: juger les criminels" ; "La mémoire et sa construction"). La maison, lieu d'habitation de la colonie, est dédiée au souvenir des personnes raflées, le 6 avril 1944. Leur mémoire est évoquée à travers des documents retrouvés : lettres, dessins, photographie et documents. La Maison d'Izieu est ouverte à tous les publics et entend contribuer à la défense de la dignité, des droits de la justice et à la lutte contre toutes les formes de l'intolérance et du racisme.
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