«En ce moment j'apprends à dire «je t'aime» et c'est plus dur que prévu…». L’ex-chroniqueur de l’équipe de Yann Barthès signe un premier seul en scène drôle, introspectif et touchant.
Vous l'avez connu dans Le Petit Journal sur Canal+ puis dans Quotidien sur TMC en début de soirée. Panayotis Pascot se lance désormais sur scène avec un premier one-man-show mis en scène par l’humoriste Fary. Un petit bijou de «stand up mélancolique» qui l'a d’ores et déjà propulsé parmi les jeunes humoristes les plus prometteurs du moment. En un peu plus d’une heure, Presque dresse le portrait sincère et émouvant d’un jeune homme qui «ne sait pas embrasser la fille qu’il aime». Un point de départ anodin qui permet à Panayotis Pascot de tirer le fil de sa réflexion sur ce que c’est que d’être un homme en 2021, l’héritage familial, ses relations avec ses potes et les femmes, et sur son moi profond. En un mélange savoureux de confessions à la fois drôles et intimes sur son enfance ou sur ses échecs amoureux, le jeune homme évoque son colocataire «adulescent» ou, avec beaucoup de tendresse, ses parents: sa mère, toujours prête à «déballer» ses sentiments, son père, toujours prompt à les dissimuler. «Comment m’ont-ils conçu?», se demande le petit Panayotis devant son plat de lasagnes, alors que ses parents ne se parlent pas de tout le dîner. Intime, son propos n’en est pas moins universel et nous amène à nous interroger sur notre propre existence et sur notre rapport aux autres. Brillant!
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